Féloche & the mandolin’orchestra
L’ambition, pour le chanteur et musicien Féloche, loge dans la simplicité. Dans les détails de la vie et de la nature dont il nourrit poétiquement ses chansons. Et dans son rapport à son instrument favori, la mandoline, dont il fait sonner la corde romantique mais dont il explore aussi des tonalités plus inattendues. Très rock, festives. Lorsqu’il décide de monter un orchestre, l’artiste ne renonce pas à ses folies minuscules. Son nouvel album, Féloche & the Mandolin’Orchestra, est selon ses termes bien choisis « un truc de mégalo… mais qui ne se la pèterait pas ». Accompagné de mandolines bien sûr, mais aussi d’autres membres de la grande famille des plectres – mandoles, guitares, contrebasses –, il nous enjoint gaiement avec ses mots à lui, tendres et facétieux, à « Prendre la vie à la légère et à se laisser aller ». Cela Tous les jours, pourquoi pas en s’appropriant Bambino de Dalida, Mes petites amoureuses de Léo Ferré, La Mandoline – amour, quand tu nous tiens ! – de Bourvil ou Chic Planète de L’Affaire Louis Trio. Voyageant léger, Féloche peut entre deux compos s’aventurer loin dans la chanson française.