Publié le samedi 12 novembre 2022


Sébastien Wojdan : “Quelque chose de fou dans le cirque ” !

Par les étudiants d’information-communication de l’IUT de Lannion

Ce lundi 7 novembre, nous avons rencontré Sébastien Wojdan qui présente son nouveau spectacle “Blanc” au Carré Magique dans le cadre de la Nuit Du Cirque ce vendredi 11 novembre. Découvrez le portrait d’un artiste de cirque contemporain à l’univers aussi décalé que touchant.

Aujourd’hui âgé de 42 ans, Sébastien Wojdan naît en Pologne. Sa famille est contrainte de déménager dans le sud de la France. Cela fait maintenant 15 ans que l’artiste a rejoint les Côtes d’Armor, en Bretagne. Dès son plus jeune âge, Sébastien est baigné dans la musique grâce à ses parents. C’est après avoir vu un concert de rock alternatif à l’âge de 14 ans qu’il a su qu’il deviendrait artiste. “Je me suis dit que je ferai dans ma vie que ce que j’ai envie de faire”, nous dit-il de son air malicieux.

Cependant même s’il a baigné dans la musique très jeune, on ne peut pas en dire autant pour le cirque.

D’abord séduit par la danse modern jazz qu’il pratique en club puis en école, Sébastien ne découvre que très tard le cirque. Pour le metteur en scène, l’art circassien est un moyen de s’exprimer hors des cadres, d’explorer les limites du corps; “Il y a quelque chose de fou dans le cirque”. Le cirque est pour lui, l’occasion de revendiquer un esprit contradictoire, de montrer qu’il n’existe pas une seule vérité. C’est dans cet esprit là que l’artiste s’est construit durant son adolescence.  Après être passé par trois écoles de cirque, Sébastien Wojdan devient circassien professionnel et vit de sa passion depuis ses 26 ans.

Après avoir jonglé pendant longtemps avec les balles, il jongle désormais avec les mots, les idées, les objets et le décor. C’est de là qu’est né son spectacle “Blanc”. “Blanc est parti d’une sorte de blague, d’une discussion sur la peur de la mort et des maladies”. Cela faisait en réalité dix ans que l’idée du spectacle mûrissait dans sa tête.

“Blanc” parle des cadres dans lesquels il se considère comme “un rat de laboratoire en cage, dont on observe les comportements”, grâce à une scénographie cloisonnée et entièrement blanche. 

C’est à travers la volonté de mettre en scène les choses monstrueuses, pitoyables mais également intimes et héroïques, présentes en chacun d’entre nous, que Sébastien Wojdan nous invite à son spectacle puissant, touchant et “Blanc”.

 

 
 

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